Patrick FIORI
"Chrysalide"

1-Que tu reviennes

2-Etre là

3-Encore

4-Chrysalide

5-Juste une raison encore

6-Dieu pourra

7-Mes certitudes

8-Tout le monde

9-Terra umana

10-Laissez moi

11-Y'a plus grand chose à dire

12-Plus je pense à toi
1- Que tu reviennes

Encore un jour qui se lève

Encore un jour inutile

Où la vie balaie les rêves

Alors qu'ils étaient tranquilles

 

Les bateaux quittent le port

Quitte à ne jamais revenir

Poussés par des vents plus forts

Comme ceux qui t'ont fait partir

 

Et du passé qui s'endort

Et plus rien à retenir

 

{Refrain:, 2x}

Que tu reviennes

Je ne m'y attends plus

Que tu reviennes

J'ai tellement attendu

Des jours et des semaines

Des mois peut-être plus

Autant que je m'en souvienne

Je crois que tu ne m'aimais plus

 

Encore un soir qui s'achève

Dans cette chambre immobile

Et pourquoi me lèverais-je?

Et pour qui le faudrait-il?

C'est du passé qui s'endort

Je n'ai plus que des souvenirs

 

{au Refrain}...
2- Être là

(Paroles: Philippe Gaillard, Musique: Calogero Bros)

C'est là sous les étoiles comme un cadeau du ciel une courte échelle

C'est là sur notre peau comme une trace de sel au gout de miel

C'est là dans nos veines, dans nos gorges et nos yeux, en rouge, en bleu

C'est là dans nos peines comme dans nos jours heureux, mystérieux

C'est la seule chose qui vaille la peine

C'est la seule chose qui vaille le coup

 

{Refrain:}

D'être là.

D'être là.

 

C'est là dans nos silences comme dans nos cris de rage , pris en cage

C'est là dans tous les livres au détour d'une page, dans la marge

C'est là tapis dans l'ombre dans nos vieux souvenirs, pret à surgir

C'est là qui nous guette au détour d'un sourire , notre avenir

C'est la seule chose qui vaille la peine

C'est la seule chose qui vaille le coup

 

{au Refrain}
3- Encore Encore

Même au cercle polaire, si le froid me mord en plein hiver
Même au milieu du désert où le soleil dévore,pieds nus sur les pierres

 

Je marcherai encore, j'irai vers ta lumière tout comme un chercheur d'or
Je marcherai encore, tout autour de la terre, je marcherai encore, encore, encore, encore

 

Même sans aucun repère, si je perds le nord, perdu en mer
Même si je désespère d'atteindre le port sans un souffle d'air.

 

Je marcherai encore, j'irai vers ta lumière tout comme un chercheur d'or
Je marcherai encore, tout autour de la terre, je marcherai encore,

 

Je marcherai encore, j'irai vers ta lumière tout comme un chercheur d'or
Je marcherai encore, tout autour de la terre, je marcherai encore, encore, encore, encore

 

encore, encore, encore


4-Chrysalide Chrysalide

Couplet 1
C'est écrit dans le ciel, c'est la suite de nos mains,
Juste un peu d'éternel un autre lendemain.
C'est comme une danse païenne, le mélange de nos veines.

 

Couplet 2
Plus qu'un désir intime pour l'écho de nos cœurs.
Puisque le temps s'abîme à trop marquer nos heures.
L'infini que l'on partage, un souffle en héritage.

 

Refrain 1
Chrysalide, à condition d'être sûr, le début de la nature,
c'est pas un cri dans le vide Chrysalide Chrysalide,
à condition d'être celle qui vient éclaircir le ciel,
Le corps et l'âme encore purs Chrysalide.

 

Couplet 3
Chaque jour dans le ciel on verra l'étincelle,
Une étoile nouvelle mais pour nous la plus belle,
L'éternité qu'on partage pour jamais finir la page

 

Refrain 2
Chrysalide, c'est le même sang sous la peau,
le mal au cœur en bateau,
c'est le début d'une ride, Chrysalide.
Chrysalide, j'ai pas le temps c'est trop dur,
tout ce vent dans la figure
M'a déjà brûlé les yeux et je n'ai plus peur du feu.

 

Variante
Quand dans tes rêves l'oubli te donne la main,
je sens parfois que notre espoir, notre histoire revient de loin.

 

Refrain final
Chrysalide à condition d'être sûr,
le début de la nature, c'est pas un cri dans le vide, Chrysalide. ,
Chrysalide à condition d'être celle qui vient éclaircir le ciel, ,
le corps et l'âme encore purs, Chrysalide. ,
Chrysalide.


5-Juste une raison encore

Couplet
J'ai rencontré des nuits étoilées de souffrances depuis toi les gens sont comme des faux soleils.
J'en ai perdu le Nord, l'endroit de ma naissance et puis chemin faisant j'entends dans mon oreille.
Juste une raison encore
J'irai à pas de loup dans tes rêves impossibles comme un léger soupir un frisson matinal.
Je lis rien dans tes yeux mais je ferme pas le livre tu restes mon miroir pour les soirs qui font mal.

 

Refrain
Juste une raison encore, juste une raison encore, de faire un pas devant de faire un pas dehors,
Juste une raison encore, juste une raison encore de me sentir vivant, juste une raison encore.
Juste une raison encore

 

Couplet
Je me suis égaré dans l'ombre des années, je ne voulais plus vivre nos deux corps enlacés.
Tu voulais d'autres mains pour toucher tes dimanches, moi pauvre magicien, j'ai gardé dans mes manches.
Juste une raison encore
On retrouve le temps qui s'égare dans l'espace pourquoi pas nos étreintes au fond de cette impasse.
Regarder dans tes mains ce frisson matinal et changer les miroirs pour les soirs qui font mal,
Qui font mal

 

Refrain
Juste une raison encore, juste une raison encore, de faire un pas devant de faire un pas dehors,
Juste une raison encore, juste une raison encore de me sentir vivant Juste une raison encore
Juste une raison encore

 

Juste une raison encore, juste une raison encore, de faire un pas devant de faire un pas dehors,
Juste une raison encore, juste une raison encore de me sentir vivant, juste une raison encore
Juste une raison encore

 

Refrain final
Juste une raison encore
Juste une raison encore de faire un pas devant de faire un pas dehors,
Juste une raison encore
Juste une raison encore de me sentir vivant
Juste une raison encore
Juste une raison encore

 

Juste une raison encore
Juste une raison encore de faire un pas devant de faire un pas dehors,
Juste une raison encore
Juste une raison encore de me sentir vivant
Juste une raison encore
Juste une raison encore
6-Dieu pourra Dieu pourra

Et si l'amour c'était la guerre,
vole par-dessus les frontières
petit soldat de l'impossible,
aux armes rangées dans ta bible

 

Quand les princesses font la Une,
pauvre dans toute leur fortune,
Vers d'autres routes tu t'en vas,
ta richesse ne s'achète pas.

 

Dieu pourra partir en vacances,
les clés du ciel sont dans tes yeux ;
Aux portes de la délivrance,
c'est l'heure du départ, vers d'autres cieux.
Et si demain tout allait mieux ?

 

Je crois en toi petite mère,
ton cœur bat pour des millénaires
Ce trésor sous ton sari blanc,
vaut bien tout l'or du Vatican.

 

Dieu pourra partir en vacances,
toi qui a serré tant de mains,
Et apaisé tant de souffrances,
séché tant de larmes brisées de faim
Chassé les brumes du destin.

 

Dieu pourra partir en vacances,
peu importe le nom qu'il prend
Pardonne moi de ce silence,
car il est bien tard,
Je m'en veux tant de n'avoir dit ces mots avant.

 

Sois heureuse petite Mère,
toi qui a tant connu l'enfer
Le ciel brille de ta présence,
Dieu pourra partir en vacances.

 

Le ciel brille de ta présence,
Dieu pourra partir en vacances.


7-Mes certirudes

J'en ai croisé des routes, et des chemins, d'accord.
J'en ai connu des doutes et des matins d'abord.
J'en ai voulu au monde de tourner bien trop rond.
Au fil de mes secondes J'ai posé mes questions.

 

J'en ai passé des heures à me dépasser.
Et souvent j'ai eu peur de me retourner.
J'ai volé des richesses et des îles au trésor,
Gardé ce qu'il nous reste, des regrets, des remords.

 

Mes certitudes, c'est pas de la littérature,
C'est pas des mots sur une page,
Ni un carnet de voyage.
Mes certitudes.

 

J'ai trop donné gagnants,
des chevaux fous damnés.
Sur des sables mouvants,
j'étais déjà passé.
Partir à l'aventure,
j'en revenais souvent.
Chasser ma vraie nature n'est qu'une question de temps.

 

J'ai connu des hivers et des soleils brûlants
Le vent chaud du désert qui souffle pareil qu'avant.
J'ai appris les silences, des mots du bout des yeux.
Et dans l'indifférence, j'ai pas le goût que j'veux.

 

Mes certitudes, c'est pas de la littérature,
C'est pas des mots sur une page,
Ni un carnet de voyage.
Mes certitudes.

 

Mes certitudes.


8-Tout le mondesait parler d'amour

On court encore et toujours à chercher des repères.
On ne retrouve qu'un même désert dans lequel on se perd.
Mais comment rester sourd au discours d'un Martin Luther
Si çà nous laisse sans lumière.
On donne et redonne de soi qu'une illusion de vie.
Je ne suis pas mieux que les autres pour voir la route à suivre.
Mais comment rester là quand d'autres vous montrent la voie
Si çà nous laisse sans espoir

 

Tout le monde sait parler d'amour,
mais pourquoi faut-il toujours qu'on reste sourd
Tout le monde sait parler d'amour,
mais pourquoi n'y a-t-il jamais rien en retour

 

On vit, on meurt sans se demander pourquoi on s'aime.
On travaille tout le temps sans se dire y'a mieux à faire.
Mais comment rester lâche au combat d'un Martin Luther
Si c'est encore pour se taire.

 

Tout le monde sait parler d'amour,
mais pourquoi faut-il toujours qu'on reste sourd
Tout le monde sait parler d'amour,
mais pourquoi n'y a-t-il jamais rien en retour

 

Tout le monde sait parler d'amour,
mais pourquoi faut-il toujours qu'on reste sourd
Tout le monde sait parler d'amour,
mais pourquoi n'y a-t-il jamais rien en retour

 

Tout le monde sait parler d'amour,
mais pourquoi faut-il toujours qu'on reste sourd
Tout le monde sait parler d'amour,
mais pourquoi n'y a-t-il jamais rien en retour


9- Terra umana Terra umana

Terra nostra, terra umana

Nant'à lu to mare

Sì vicina è sì luntana

Quand'ella ti pare

 

Da lu tempu più anzianu

Sott'à lu turchinu altare

Tù stai

 

U mo core d'isulanu

Sempre strughje per tè

I mo sogni canteranu

Sempre pensendu à tè

 

Un ti stà cusì arcana

Stà à sente le preghere

Chì chjamanu lu veranu

Per la terra ch'è tù ere

Terra


10-Laissez moi (exister)

C'est le temps qui emporte tout, même les cris de rage
Au milieu des chiens et des fous plus rien, que des mirages

 

Cette histoire ne tient pas debout c'est un jeu fatal
Au milieu des dieux et des loups, assouvir une meute sauvage

 

Mais qui a tourné pour moi les pages,
enferme toutes mes nuits en cage.

 

Laissez moi vivre encore un instant,
je n'ai jamais fait couler le sang
Laissez moi vivre encore un moment,
j'ai rêvé d'être immortel,
vous m'avez brisé les ailes

 

Je suis du nombre sans visage,
au milieu de vous,
Je n'ai ni raison ni bagage,
plus qu'une ombre autour de nous

 

A trop compter les jours qui passent, passé les saisons,
Je n'ai laissé aucune trace sur les murs de cette prison.

 

Mais qui a tourné pour moi les pages,
enferme toutes mes nuits en cage.

 

Laissez moi vivre encore un instant,
je n'ai jamais fait couler le sang
Laissez moi vivre encore un moment,
j'ai rêvé d'être immortel,
vous m'avez brisé les ailes

 

Laissez moi vivre encore un instant,
je n'ai jamais fait couler le sang
Laissez moi vivre encore un moment,
j'ai rêvé d'être immortel,
vous m'avez brisé les ailes


11-Y'a plus grand chose a dire

Il n'y a plus grand chose à dire

Pas même grand chose à taire

Ou peut-être un genou

Mais ces histoires de rires

Puisqu'il n'ya rien à taire

Pas même pour rester debout

Refrain (bis)

Alors je ne dis rien

Et c'est un mot de trop

Et ça me fait du bien

Et c'était pas trop tôt

 

Il n'y a qu'à laisser le temps finir les murs d'usine sans façon ni manière

Même si c'est pas le vent qui nous courbe l'échine qu'est ce que ça peut bien faire ?

 

Refrain (bis)

 

Il y a des tonneaux de mousse entre ici et là bas et des milliers de mots

Qui vont comme on les pousse sans regarder en bas s'y hisser bien haut

 

Refrain (bis)

Ad lib...


12-Plus je pense a toi

Pour les jours silencieux, où j'écoute tomber la pluie,
Et les matins frileux qui me font regretter nos nuits.
Pour toutes ces différences qui créent l'indifférence, depuis,
Pour les heures passées à regarder tourner l'ennui.
Et les trésors cachés qu'on enterre à jamais sans vie,
Pour tous les souvenirs qui 's'ennuient à mourir, et puis,

 

Plus je pense à toi et plus encore je m'aperçois
Que le temps qui passe ne me guérira pas.
Rien ne te remplace, je manque de toi, je meurs de toi,
Et je m'aperçois que tu manques à l'espace.

 

Pour cacher mes erreurs que je commets par cœur,
et si, Au profit du bonheur,
j'échangeais la douleur sans bruit.
Pour ces sommeils qui dansent,
comme des récompenses enfuies,
Quand le bleu des nuances devient gris de souffrance, aussi.

 

Pour les soleils violets que tu dissimulais meurtrie,
Et les rires empruntés qui te raccrochaient à la vie.

 

Plus je pense à toi et plus encore je m'aperçois
Que le temps qui passe ne me guérira pas.
Rien ne te remplace, je manque de toi, je meurs de toi,
Et je m'aperçois que tu manques à l'espace.

 

Laisse-moi respirer, juste une heure encore,
Cette fleur fanée, puisque la mort a pris tout l'amour d'une vie.

 

Plus je pense à toi et plus encore je m'aperçois
Que le temps qui passe ne me guérira pas.
Rien ne te remplace, je manque de toi, je meurs de toi,
Et je m'aperçois, que tu manques à l'espace.

 

Laisse-moi respirer, puisque la mort a pris tout l'amour d'une vie,
Cette fleur fanée, même si la mort a pris tout l'amour d'une vie.

 

Pour les jours silencieux, où j'écoute tomber la pluie,
Et les matins de dieu je te regrette chaque nuit.


Pour m'envoyer des paroles et photos par e-mail :
bartbene@chez.com

Retour à l'accueil