Lara Fabian
Je suis malade
La différence
Je suis malade
Je ne rêve plus
Je ne fume plus
Je n'ai même plus d'histoire
Je suis laide sans toi
Je suis sale sans toi
Comme une orpheline dans un dortoir
!
Je n'ai plus envie
De vivre ma vie
Ma vie cesse quand tu pars
Je n'ai plus de vie
Et même mon lit
Se transforme en quai de gare
Quand tu t'en vas ! Je suis malade,
complètement malade
Comme quand ma mère sortait le soir
!Et qu'elle me laissait seule avec mon désespoir
Je suis malade, parfaitement malade
Tu pars, on ne sait jamais quand
Tu arrive-on ne sais jamais
d'où
Et ça va faire bientôt deux
ans
Que tu t'en fous !
Comme à un rocher
Comme à un pêcher
Je suis accroché à toi
Je suis fatigué
Je suis épuisé
De faire semblant d'être heureuse
quand ils sont là
Je bois toutes les nuits
Et tout les whisky
Pour moi ont le même
goût
Et tous les bateaux
Portent ton drapeau
Je ne sais plus où aller, tu es
partout
Je suis malade, complètement
malade
Je verse mon sang dans ton corps
Et je suis comme un oiseau mort
Quand toi tu dors ! Je suis malade,
parfaitement malade
Tu m'as privé de tous mes chants
Tu m'as vidé de tous mes
mots
Pourtant je crois que j'avais du
talent
Avant ta peau
Cet amour me tue
Et si ca continue
Je crèverai seule avec moi
Près de ma radio
Comme un gosse idiot
En écoutant ma propre voix qui
chantera :
Je suis malade ,complètement malade
Comme quand ma mère sortait le
soir
Et qu'elle me laissait seule avec mon
désespoir
Je suis malade , c'est ça je suis
malade
Tu m'as privé de tous mes
chants
Tu m'as vidé de tous mes
mots
Et j'ai le cœur complètement
Malade, cerné de barricade
T'entends ,je suis malade
La différence
La différence
Celle qui dérange
Une préférence , un
état d'âme , une circonstance
Un corps à corps en
désaccord
Avec les gens trop bien pensant , les
mœurs d'abord
Leur peau ne s'étonnera jamais des
différences
Elles se ressemblent
Se touchent comme ces deux hommes qui
dansent
Sans jamais parler sans jamais
crier
Ils s'aiment en silence
Sans jamais mentir, ni se retourner
Ils se font confiance
Si vous saviez comme ils se foutent de nos
injures
Ils préfèrent l'amour ,
surtout le vrai
A nos murmures
Ils parlent souvent des autres gens
Qui s'aiment si fort
Qui s'aiment comme on dit " normalement
"
De cet enfant tellement absent
De ce mal du sang qui court
Et tue si librement
Leurs yeux ne s'éloigneront jamais
par négligence
Ils se reconnaissent , s'apprivoisent
Comme ces deux femmes qui dansent
Refrain
De Verlaine à Rimbaud quand on y
pense
On tolère l'exceptionnelle
différence
Refrain
Retour à
l'accueil