Patricia KASS
"Le mot de passe"


1-Ma liberté contre la tienne
2-Une fille de l'Est
3-Si tu rêves
4-J'attend de nous
5-Le mot de pass
6-Les éternelles
7-La clé
8-Mon chercheur d'or
9-Quand je t'oublie
10-Une femme comme une autre
11-Les chansons commencent
12-Et si j'en veux

1-Ma liberté contre la tienne

(Paroles: Didier Golemanas, Pascal Obispo)

 

Je ne chercherai plus ma route

Ses chemins creusés par le doute

La terre n'en sera pas plus loin

Ni plus à portée de la main

J'en aurai fait de ces détours

Où tant de bonheurs tournent court

Et peu importe la distance

Entre la joie et la souffrance

Ce sera, ce sera, ce sera

Ma liberté contre la tienne

Les vérités qui nous retiennent

Nos cœurs ne seront plus si lourds

D'avoir emporté trop d'amour

Ma liberté contre la tienne

La volonté d'où qu'elle me vienne

Partir découvrir avec toi

L'utilité de nos combats

Je serai peut-être moins forte

Touchée par des rêves d'autres sortes

Tout est fait de tant d'illusions

Que même l'ignorance est un don

Je n'aurai pas d'autre langage

Que celui de tous les partages

Jusqu'à trouver sous une pierre

Une petite chance pour l'univers

Ce sera, ce sera, ce sera

Ma liberté contre la tienne

Les vérités qui nous retiennent

Nos cœurs ne seront plus si lourds

D'avoir emporté trop d'amour

Ma liberté contre la tienne

La volonté d'où qu'elle me vienne

Partir découvrir avec toi

L'utilité de nos combats
2-Une fille de l'Est

(Paroles: Jean-Jacques Goldman)

Parce que nos cieux sont ténébreux

Et qu'ici on n'a pas la mer

On a mis le bleu dans nos yeux

C'est dans nos regards qu'on se perd

 

C'est peut-être à cause du soleil

Qui nous oublie longues saisons

On veut de l'or comme à Marseille

On l'a mis dans nos cheveux blonds

 

Je suis d'un pays d'un horizon d'une frontière

Qui sonne guerre, qui sonne éternel hiver

Et si tu veux m'apprendre

Si tu veux vraiment bien me connaître

Je suis dans chaque mot dans chacun de mes gestes

Une fille de l'Est

 

Ici le froid glace les corps

Mais la chaleur peut te bruler

Chez tout est intense et fort

On fait pas les choses à moitié

 

Et toutes ce croix, ces tranchées

Ici l'on sait le prix du sang

L'absurdité des combats quand

On est tombé des deux côtés

 

Je suis d'une région d'une langue d'une histoire

Qui sonne loin qui sonne batailles et mémoire

Celle qui m'a vue naître

Celle qui m'a faite ainsi que je suis faite

Une terre, un caractère celle que je reste

 

Je suis de ces gens dignes

Et debout dans leur silence

Où parole est parole, où promesse a un sens

 

Et si tu sais comprendre

Qui je suis quand j'aime ou je déteste

Je t'offrirai l'amour droit, simple et sincère

D'une fille de l'Est

Une fille de l'Est


3-Si tu rêves

(Paroles: Didier Golemanas, Pascal Obispo)

Arriverons-nous avant

Tout ce qui nous attend

Si tu rêves, si tu rêves

Tous ces chemins face au vent

Plus jamais ni maintenant

Si tu rêves on a le temps

Si tu rêves on a le temps

 

Payer de notre sang

Le faut-il pour autant

Si tu rêves, si tu rêves

Se retrouver mais comment

C'est de moi qu'ça dépend

Si tu rêves on a le temps

Si tu rêves on a le temps

 

Il n'y a rien d'évident

Pour que ça dure longtemps

Il n'y a rien d'évident

Pour que ça dure longtemps

 

Que penser d'un amant

Que je voulais vivant

Si tu rêves, si tu rêves

Ces mots et cet accent

Que je n'ai plus vraiment

Si tu rêves on a le temps

Si tu rêves on a le temps

 

De la vie qui m'attend

Je t'écrirai souvent

Si tu rêves, si tu rêves

Arriverons-nous à temps

A nos rendez-vous d'avant

Si tu rêves on a le temps

Si tu rêves on a le temps

Si tu rêves on a le temps

Si tu rêves on a le temps

Le temps, le temps ....


4-J'attends de nous

(Paroles: Zazie, Pascal Obispo)

Attendre

Que le train arrive

Que le train reparte

Que tu veuilles le prendre

Attendre

Que les mots que je pense

Soient les mots que tu dises

Sans jamais les entendre

 

Attendre

Nos premières batailles

Que tu trouves la faille

Qui t'éloigne de moi

Te surprendre

An ne plus m'écouter

A regarder ailleurs

Quand je suis près de toi

 

An nom de tout ce qu'on était

Tu sais

Au nom de tout ce qu'on ne sera jamais

Au nom de tout cet amour-là

Tu vois

J'attends de nous

Bien plus que ça

 

Attendre

Qu'on n'ait d'autre courage

Que celui d'être sage

De le rester toujours

Attendre

Qu'on n'ait d'autre projet

Que de faire la paix

A défaut de l'amour

 

Attendre

De ne plus nous entendre

Pour ne plus rien attendre

Ni de toi, ni de moi

Me surprendre à éteindre la lumière

Pour ne plus rien te faire

Ni le show, ni le froid

 

Au nom de tout ce qu'on était

Tu sais

Au nom de tout ce qui ne s'éteint jamais

Au nom de tout cet amour là

Tu vois

J'attends de nous

Bien plus que ça ....

 

Au nom de tout ce qu'on était

Tu sais

Au nom de toi, je le ferai

Au nom de nous, cet enfant là tu vois

J'attends de nous

Bien plus que ça

Bien plus que ça ...


5-Le mot de passe

(Paroles: Didier Golemanas, Pascal Obispo)

On peut penser que d'ici là

Le monde aura changé de nom

Et que rien ne résistera

Au temps qui passe, de toute façon

On peut s'attendre à retrouver

Un peu de toi dans mes chagrins

On verra bien que j'ai pleuré

Et que j'ai tenu d'autres mains

 

Je serai là au temps qui passe

Au temps qui a raison de tout

Je serai là comme je suis là

Devant chez nous

Je serai là comme une trace

Sur les vestiges d'un amour fou

Je serai là comme je suis là

Le mot de passe, le mot de passe

Ce sera nous

On peut penser que tu voudras

Me raconter nos retrouvailles

Faudra-t-il alors que j'y crois

Comme j'ai cru à nos batailles

On peut passer si près de toi

Sans te toucher, sans te comprendre

Il y a ces mots qui n'auront pas

Eu la patience de t'attendre

 

Je serai là au temps qui passe

Au temps qui a raison de tout

Je serai là comme je suis là

Devant chez nous

Je serai là comme une trace

Sur les vestiges d'un amour fou

Je serai là comme je suis là

Le mot de passe, le mot de passe

Ce sera nous

 

Je n'ai que ça d'éternité à te confier

Ces quelques heures

Où j'aurais choisi d'arrêter

Le petits battements de mon cœur
6-Les éternelles

(Paroles: Didier Golemanas, Musique: Pascal Obispo)

Les éternelles retiennent notre mémoire

Elles sont si belles

Qu'on pourrait croire

A leurs fantômes à leurs manoirs

Si virtuelles qu'on pourrait voir

Les éternelles aux gestes lents

Aux coups mortels

Les éternelles absentes

 

Ici comme avant

Nous sommes leurs survivants

Nous n'avons pas la grâce

Et encore moins le temps

Ici comme avant

Nous sommes leurs habitants

C'est là que leurs mains passent

Eternellement

 

Les éternelles

Se tiennent au bord de l'eau

Une passerelle leur fait défaut

Usez de vos ailes

Puisqu'il le faut

De vos ailes

Comme les oiseaux

Les éternelles

Aux gestes fins au cou du ciel

Les éternelles enfin

Ici comme avant

 

Nous sommes leurs survivants

Nous n'avons pas la grâce

Et encore moins le temps

Ici comme avant

Nous sommes leurs habitants

C'est là que leurs mains passent

Eternellement
7-La clé

(Paroles: Lionel Florence, Musique: Pascal Obispo)

J'ai connu des sommets que je rêvais d'atteindre

Suivis de gouffres plus qu'impossible à remonter

J'ai connu des défis dont je n'avais rien à craindre

Et d'autres que je pensais ne jamais relever

 

J'ai connu des visages qui sont passés entre mille

Arrêtés sur tant d'autres qui se sont détournés

J'ai connu des moments qui restent indélébiles

Et d'autres qu'on efface et qu'on laisse au passé

 

J'ai connu tout ça

On prend tout sur soi

On prend tout de vous

Mais je n'ai toujours pas trouvé

La clé qu'on a en nous

 

Comme ce nageur solitaire

Qui ne touche jamais la terre

Ce peintre devenu fou

Qui veut saisir la lumière

Comme un alpiniste rêve

Un jour d'atteindre le ciel

 

J'ai connu des déserts dont je ne voyais pas le bout

Des oasis qui semblaient la fin des voyages

J'ai connu des sourires qui vous mèneraient n'importe où

Et tellement d'autres aussi faux que des mirages

 

J'ai connu tout ça

On prend tout sur soi

On prend tout de vous

Mais je n'ai toujours pas trouvé

La clé qu'on a en nous ...
8-Mon chercheur d'or

(Paroles: Didier Golemanas, Musique: Pascal Obispo)

Ses mains me vont bien

Et tout son corps

car je sais qu'il revient

Mon chercheur d'or

Je rêve de si loin

Quand il m'endort

Cette fois je crois qu'j'en tiens un

Sentiment fort

Y a bien des vauriens

Qui s'raient d'accord

Mais lui j'me dis c'est quelqu'un

Mon chercheur d'or

Y aura des matins

Y aura des morts

On s'ra les derniers terriens

Qui s'aiment encore

Qui s'aiment encore

Comme amour, comme amour

Y a pas mieux

Et moi j'ai toutes mes mains

Pour le garder

Pour moi toute seule

Et pour le monde entier

Il est là sous ma peau

Tellement là sous ma peau

Et moi j'ai tout un cœur à faire tourner

Pour lui tout seul

Et pour le monde entier

Et c'est là sous ma peau

Tellement là sous ma peau

Ce n'est pas un saint

Mais je m'en sors

On pourrait pas l'aimer moins

Mon chercheur d'or

Je me passerais bien de ses trésors

N'en trouver que les parfums

Je peux encore,

Comme amour, comme amour

Y a pas mieux

Et moi j'ai toutes mes mains

Pour le garder

Pour moi toute seule

Et pour le monde entier

Il est là sous ma peau

Tellement là sous ma peau

Et moi j'ai tout un cœur à faire tourner

Pour lui tout seul

Et pour le monde entier

Et c'est là sous ma peau

Tellement là sous ma peau

Ses mains me vont bien

Et tout son corps

On s'ra les derniers terriens

Qui s'aiment

Ses mains me vont bien

Et tout son corps

On s'ra les derniers terriens

Qui s'aiment encore

Qui s'aiment encore
9-Quand je t'oublie

(Paroles: Didier Golemanas, Musique: Pascal Obispo, Pierre Jaconelli)

Pars et je ferai le reste

Tu sais les mots je déteste

Pars avant ce qui nous reste

Histoire de peau et de gestes

Quand je t'oublie

Je pense à nous

Et c'est pire

Quand je t'oublie

Je passe par où tu respire

Trouve un bonheur pour me plaire

Je te promets d'être claire

Trouve un scénar' à l'envers

Qui finirait par se faire

Quand je t'oublie

Je pense à nous

Et c'est pire

Quand je t'oublie

Je passe par où tu respire

Une femme est ainsi faite

Pour renaître

Une femme est ainsi faite

Pars et je ferai le reste

Tu sais les mots je déteste

Pars avant que rien ne presse

Avant que nos jeux ne cessent

Quand je t'oublie

Je pense à nous

Et c'est pire

Quand je t'oublie

Je passe par où tu respire

Quand je t'oublie

Il y a des coups

Et les dérives

Quand je t'oublie

Je pense à tout

Même à vivre

C'est pire .....
10-Une femme comme une autre

(Paroles: Lionel Florence, Musique: Pascal Obispo)

J'entends bien tes silences

Qui me laissent au bord de l'amour

Où de toute évidence

Y a pas d'écho de retour

Je connais tes absences

Ta façon d'être ailleurs

Savoir à qui tu penses

Me fait plus mal chaque jour

Au bord de l'amour

Au bord de l'amour

Comme au bord d'une falaise

Suffirait d'pas grand chose

Pour que je devienne

Une femme comme une autre

Une femme comme une autre

Une femme entre autres

Une femme entre autres

Ou pire, comme les autres

Comme les autres

Je vois bien tes regards

Qui fuient les confidences

Et ne laissent plus à croire

A une seconde chance

Combien de temps encore

A vouloir ne rien voir,

Supporter ce décor

Où je me sens nulle part

Au bord de l'amour

Au bord de l'amour

Comme au bord d'une falaise

Suffirait d'pas grand chose

Pour que je devienne

Une femme comme une autre

Une femme comme une autre

Une femme entre autres

Une femme entre autres

Ou pire, comme les autres

Comme les autres...
11-Les chansons commencent

(Paroles et Musique: Jean-Jacques Goldman)

Un homme et une femme

Ici réinventent l'amour

Là-bas d'autres quittent

Un pays pour toujours

Avant la bataille, un soldat veille

Un enfant cherche le sommeil

On baptise ailleurs

On enterre tour à tour

 

Quand les mots s'arrêtent

Quand s'épuisent les discours

L'alcool et les fêtes

Viennent à notre secours

Trop de bonheur ou de souffrance

Et trop de peur et de non-sens

L'absurdité ne se dit pas

Elle se danse

 

Alors les chansons commencent

Déchirent le silence

Quand les mots sont trop courts

Quand ils seraient trop lourds

Ou trop immenses

Les musiciens s'avancent

Et les chansons commencent

Tendre pauvre arrogance

Quand suffit plus de dire

Ou bien de réfléchir

Pour être ensemble

Les chansons rassemblent

 

Pour une récolte

Pour un présage à venir

Pour une révolte quand il faut mourir

Pour implorer nos saints, nos dieux

Mais pleurer nos destins de gueux

Quand le ciel est trop grand

Qu'il faudrait le remplir

 

Quand les rêves sont atteints

Quand on brandit les coupes

Quand pleurer, s'étreindre

Et surtout ne rien dire

Quand les torrents font demi-tour

Quand même le temps

Suspend son cours

Quand ni gestes ni cris

Ne peuvent plus suffire

 

Alors les chansons commencent

Déchirent le silence

Quand les mots sont trop courts

Quand ils seraient trop lourds

Ou trop immenses

Les musiciens s'avancent

 

Et les chansons commencent

Et qu'on boive ou qu'on danse

Quand suffit plus de dire

Ou bien de réfléchir

Pour être ensemble

Les chansons nous rassemblent

 

Dans nos creux, nos coïncidences

Dans les bleus de nos existences

Quand on aime ou qu'on tremble

Quand on se rassemble

 

Alors les chansons s'élancent

Ainsi nos espérances

Pour être un peu moins rien

Moins perdus qu'il nous semble

Un peu moins seuls

Les chansons nous rassemblent
12-Et je m'en veux

(Paroles: Lionel Florence, Musique: Pascal Obispo)

J'ai jamais su dire je t'aime

Et je m'en veux tellement parfois

Que ça te fasse de la peine

De passer à côté de ça

Mais j'ai bien trop de mémoire

Pour simplement pouvoir le dire

Les contes de fées sont des histoires

Qu'on raconte pour vous endormir

 

Et je m'en veux du mal que j't'ai fais

J'm'en du mal que t'as pour moi

Ton regard qui brille, je le connais

Je m'en veux de t'en vouloir comme ça

Mais c'est plus fort que moi

 

Je n'arrive pas à te rendre

Tout cet amour que tu me donnes

J'ai beau vouloir m'en défendre

Les souvenirs vous emprisonnent

Rien ne se sépare, ni ne se rattrape

Et encore moins quelques secondes

Mais sache que si je t'aime, non ce n'est pas

Seulement pour m'avoir mise au Monde

 

Et je m'en veux du mal que j't'ai fais

J'm'en du mal que t'as pour moi

Ton sourire triste, je le connais

Je m'en veux de t'en vouloir comme ça

Mais c'est plus fort que moi

 

Et je m'en veux,

Et je m'en veux du mal que j't'ai fais

Mais c'est plus fort que moi

 

J'ai jamais su dire je t'aime

Même à ceux que tu n'aimais pas

Pourquoi on en revient toujours aux mêmes

Rancunes qu'on a au fond de soi

Je ne voudrais pas passer à côté

De mots aussi simples que ça,

Un jour je te les dirai

Avant que l'amour ne soit trop tard


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