Edith PIAF
1-Hymne à l'amour
2-Mon légionnaire
3-Les 3 cloches
4-Mon manège à moi
1-Hymne à l'amour
(Paroles Edith Piaf * Musique Marguerite Monnot)
Le ciel bleu sur nous peut s'effondrer
Et la terre peut bien s'écrouler
Peu importe si tu m'aimes
Je me fous du monde entier
Tant qu' l'amour inondera mes matins
Tant qu' mon corps frémira sous tes mains
Peu m'importent les problèmes,
Mon amour, puisque tu m'aimes.
J'irais jusqu'au bout du monde
Je me ferais teindre en blonde
Si tu me le demandais
J'irais décrocher la lune
J'irais voler la fortune
Si tu me le demandais
Je renierais ma patrie
Je renierais mes amis
Si tu me le demandais
On peut bien rire de moi
Je ferais n'importe quoi
Si tu me le demandais.
Si un jour la vie t'arrache à moi,
Si tu meurs, que tu sois loin de moi,
Peu m'importe si tu m'aimes,
Car moi, je mourrai aussi.
Nous aurons pour nous l'éternité
Dans le bleu de tout' l'immensité
Dans le ciel, plus de problèmes:
Mon amour, crois-tu qu'on s'aime?
...Dieu réunit ceux qui s'aiment!
2-Mon légionnaire
(Paroles de R. Asso * Musique de M. Monnot)
Il avait de grands yeux très clairs
Où parfois passaient des éclairs
Comme au ciel passent des orages.
Il était plein de tatouages
Que j'ai jamais très bien compris.
Son cou portait : "Pas vu, pas pris."
Sur son coeur on lisait : "Personne"
Sur son bras droit un mot : "Raisonne".
Refrain :
J'sais pas son nom, je n'sais rien d'lui.
Il m'a aimée toute la nuit,
Mon légionnaire !
Et me laissant à mon destin,
Il est parti dans le matin
Plein de lumière !
Il était mince, il était beau,
Il sentait bon le sable chaud,
Mon légionnaire !
Y'avait du soleil sur son front
Qui mettait dans ses cheveux blonds
De la lumière !
Bonheur perdu, bonheur enfui,
Toujours je pense à cette nuit
Et l'envie de sa peau me ronge.
Parfois je pleure et puis je songe
Que lorsqu'il était sur mon coeur,
J'aurais dû crier mon bonheur...
Mais je n'ai rien osé lui dire.
J'avais peur de le voir sourire !
Refrain :
On l'a trouvé dans le désert.
Il avait ses beaux yeux ouverts.
Dans le ciel, passaient des nuages.
Il a montré ses tatouages
En souriant et il a dit,
Montrant son cou : "Pas vu, pas pris"
Montrant son coeur : "Ici, personne."
Il ne savait pas...Je lui pardonne.
J'rêvais pourtant que le destin
Me ramènerait un beau matin
Mon légionnaire,
Qu'on s'en irait seuls tous les deux
Dans quelque pays merveilleux
Plein de lumière !
Il était mince, il était beau,
On l'a mis sous le sable chaud
Mon légionnaire !
Y'avait du soleil sur son front
Qui mettait dans ses cheveux blonds
De la lumière !
3-Les 3 cloches
Village au fond de la vallée
Comme égaré, presqu'ignoré
Voici qu'en la nuit étoilée
Un nouveau~né nous est donné
Jean~François Nicot il se nomme
Une cloche sonne, sonne
Sa voix d'écho en écho
Dit au monde qui s'étonne:
"C'est pour Jean~François Nicot"
C'est pour accueillir une âme
Une fleur qui s'ouvre au jour
A peine, à peine une flamme
Encore faible qui réclame
Protection, tendresse, amour...
A peine, à peine une flamme
Encore faible qui réclame
Protection, tendresse, amour...
Village au fond de la vallée
Loin des chemins, loin des humains
Voici qu'après dix~neuf années
Coeur en émoi, le Jean~François
Prend pour femme la douce Élise
Toutes les cloches sonnent, sonnent
Leurs voix d'écho en écho
Merveilleusement couronnent
La noce à François Nicot
"Un seul coeur, une seule âme"
Dit le prêtre, "et pour toujours"
"Soyez une pure flamme"
"Qui s'élève et qui proclame"
"La grandeur de votre amour."
"Soyez une pure flamme"
"Qui s'élève et qui proclame"
"La grandeur de votre amour."
Village au fond de la vallée
Des jours, des nuits, le temps a fui
Voici qu'en la nuit étoilée
Un coeur s'endort, François est mort...
Car toute chair est comme l'herbe
Une cloche sonne, sonne
Elle chante dans la mort
Obsédante et monotone
Elle redit aux vivants:
"Ne tremblez pas coeurs fidèles"
"Dieu vous fera signe un jour"
"Vous trouverez sous son aile"
"Avec la Vie Éternelle"
"L'éternité de l'amour..."
"Vous trouverez sous son aile"
"Avec la Vie Éternelle"
"L'éternité de l'amour..."
4-Mon manège à moi
Tu me fais tourner la tête
Mon manège à moi, c'est toi
Je suis toujours à la fête
Quand tu me tiens dans tes bras
Je ferais le tour du monde
Ça ne tourn'rait pas plus qu'ça
La terre n'est pas assez ronde
Pour m'étourdir autant qu'toi...
Ah ! C'qu'on est bien tous les deux
Quand on est ensemble nous deux
Quelle vie on a tous les deux
Quand on s'aime comme nous deux
On pourrait changer d'planète
Tant qu'j'ai mon coeur près du tien
J'entends les flonsflons d'la fête
Et la terre n'y est pour rien
Ah oui ! Parlons en d'la terre
Pour qui elle se prend la terre ?
Ma parole, y'a qu'elle sur terre !
Y'a qu'elle pour faire tant
d'mystères !
Mais pour nous y'a pas
d'problèmes
Car c'est pour la vie qu'on s'aime
Et si y'avait pas d'vie, même,
Nous on s'aimerait quand même
Tu me fais tourner la tête
Mon manège à moi, c'est toi
Je suis toujours à la fête
Quand tu me tiens dans tes bras
Je ferais le tour du monde
Ça ne tourn'rait pas plus qu'ça
La terre n'est pas assez ronde...
Retour à
l'accueil